• Notre-Dame de Paris : Le chevet de la cathédrale

    Le chevet est constitué par un demi-cercle situé dans la partie la plus à l’est de la cathédrale. Il correspond à l'abside de l’intérieur de l’édifice, entourée du rond-point du déambulatoire et des chapelles absidiales. Le chevet est la partie la plus ancienne du sanctuaire. Il fut bâti durant la première phase de construction, de 1163 à 1180. Une série d’admirables grands arcs-boutants dotés d’élégants pinacles soutient son mur supérieur arrondi.

    Notre-Dame de Paris : Le chevet de la cathédrale

    On ne sait pas si des arcs-boutants soutenaient dès le début le chevet et le chœur. Le fait est qu’on n’en trouve actuellement nulle trace. Au XIXe siècle, Viollet-le-Duc n’en fit pas mention non plus, et aucune source antérieure ne nous aide.

    Notre-Dame de Paris : Le chevet de la cathédrale

    L’opinion la plus généralement admise est donc qu’il n’en existait pas, tout comme les actuels bras du transept n’ont jamais été soutenus par des arcs-boutants.

    Notre-Dame de Paris : Le chevet de la cathédrale

     Les divers contreforts suffisent à soutenir l’ensemble. Les premiers arcs-boutants auraient dès lors été construits peu avant 1230, par le quatrième architecte de la cathédrale, et ce chronologiquement peu avant ceux de la nef. Comme pour la nef, leur fonction de soutien de l'édifice aurait été mineure au regard de leur rôle dans l’évacuation des eaux de pluie (voir le paragraphe concernant les arcs-boutants de la nef).

    Notre-Dame de Paris : Le chevet de la cathédrale

    Ces arcs-boutants du début du XIIIe siècle furent remplacés au début du XIVe siècle par de nouveaux. Ceux-ci, d’une portée de 15 mètres, furent lancés par Jean Ravy pour soutenir le chœur et son chevet. Ils sont au nombre de quatorze autour du chœur, dont six pour le  chevet proprement dit. Comme ceux du début du XIIIe siècle, ils paraissent particulièrement minces et audacieux. En effet, en plus de leur minceur source d’une apparente faiblesse, ces arcs-boutants, à l’inverse de ceux de la nef, sont percés d’un trilobe accentuant leur relative fragilité.

    Notre-Dame de Paris : Le chevet de la cathédrale

    Le chevet est décoré de sculptures et de panneaux représentant entre autres des épisodes de la vie de la Vierge.

    * Sources : Wikipédia

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  • La photo du weekend : Notre-Dame de Paris

    Sur la face de cette vieille reine de nos cathédrales, à côté d'une ride on trouve toujours une cicatrice. Tempua edax, homo edacior; ce que je traduirais volontiers ainsi: le temps est aveugle, l'homme est stupide.

    Notre-Dame de Paris (1831) Victor Hugo

    La photo du weekend : Notre-Dame de Paris

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  • Notre-Dame de Paris : Réponse à ma petite question d'hier

    A ma question d'hier "Pourquoi les tours de Notre-Dame présentent-elles de légères dissemblances" ?

    Notre-Dame de Paris : Réponse à ma petite question d'hier

    Il fallait savoir que : Les tours de Notre-Dame ne sont pas exactement semblables parce que seules les cathédrales archiépiscopales pouvaient avoir des tours identiques : or Paris ne devint un archevêché qu'en 1622.

    Notre-Dame de Paris : Réponse à ma petite question d'hier

    * sources : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27360?alt=print

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  • Histoire de Notre-Dame de Paris et une petite question ...

    UN MONUMENT EMBLÉMATIQUE DE LA PREMIÈRE ARCHITECTURE GOTHIQUE

    Notre-Dame est une cathédrale caractéristique d’un art nouveau, le gothique, qui se manifeste d’abord dans les travaux entrepris aux alentours de 1140 par l’abbé Suger à Saint-Denis. Cette architecture est née de la volonté de construire des églises plus vastes, pour y accueillir un plus grand nombre de fidèles, et de faire entrer plus de lumière dans les édifices.

    Histoire de Notre-Dame de Paris et une petite question ...

    La façade forme un carré presque parfait : sa hauteur (45 m) égale presque sa largeur (43,5 m). Ce carré est lui-même subdivisé en neuf carrés, celui du centre étant occupé par la rose circulaire (9,60 m de diamètre). De bas en haut, les neuf carrés s’ordonnent en trois registres superposés : celui des trois portails, celui de la galerie des rois, celui de la grande galerie. Les contreforts de cette façade lui donnent un élan vertical qui entraîne le regard vers le ciel.

    Histoire de Notre-Dame de Paris et une petite question ...

    SAUVÉE DE LA DESTRUCTION

    Dès le XVIIIe siècle, à l’époque classique, les statues de la façade subissent des altérations. Sous la Révolution, les statues de la galerie des rois sont systématiquement décapitées, et la cathédrale sert même d’entrepôt.

    Histoire de Notre-Dame de Paris et une petite question ...

    Les rois que l’on voit aujourd’hui sur la façade de Notre-Dame ne sont malheureusement que des copies du XIXe siècle (le musée de Cluny conserve les fragments des œuvres originales, redécouverts en 1977). Grâce à l’impulsion des romantiques, au cours du XIXe siècle, l’art gothique est moins considéré comme « barbare »… François René de Chateaubriand, dans le Génie du christianisme (IIIe partie, livre Ier, chapitre 8), compare encore ces églises aux sauvages forêts gauloises : « Les forêts des Gaules ont passé à leur tour dans les temples de nos pères […], ces jambages qui appuient les murs, et finissent brusquement comme des troncs brisés, la fraîcheur des voûtes, les ténèbres du sanctuaire, les ailes obscures, les chapelles comme des grottes, les passages secrets, les portes abaissées, tout retrace les labyrinthes des bois dans l'église gothique ; tout en fait sentir la religieuse horreur, les mystères et la divinité. »

    Histoire de Notre-Dame de Paris et une petite question ...

    De fait, Notre-Dame de Paris écrit par Victor Hugo en 1831 relance véritablement l’intérêt pour le Moyen âge et la cathédrale. Elle sera restaurée sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc, qui lui ajoute même une flèche et… une statue le représentant sur le toit.

    Histoire de Notre-Dame de Paris et une petite question ...

     Question : Pourquoi les tours de Notre-Dame présentent-elles de légères dissemblances ? Réponse demain.

    * Sources : link

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  • Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    L'île de la Cité, le coeur de Paris, est l'écrin de la cathédrale. C'était le lieu de tous les pouvoirs: monarchique, judiciaire, médical, religieux et on y trouve pêle-mêle le Palais de Justice, la Conciergerie, l'Hôtel-Dieu, la Sainte Chapelle, bref, un concentré d'histoire sur quelques arpents blottis au milieu du fleuve.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Notre Dame, bien campée au bord de l'île de la Cité, autrefois nommée l'île sonnante, à cause des très nombreuses églises qui s'y dressaient, est une des rares cathédrales gothiques à pouvoir se mirer dans l'eau. Et quelle eau : la Seine. Excusez du peu !

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    A l'emplacement même de Notre Dame se dressaient déjà deux églises vénérables, Saint Etienne et la première Notre Dame.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Elle échangèrent le rang de cathédrale au gré des batailles avec les Normands et des destructions qui s'ensuivirent.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Notre Dame d'abord, puis Saint Etienne, puis de nouveau Notre Dame. Là-dessus, Saint-Etienne s'effondra définitivement et on doit à l'évèque Maurice de Sully, en 1163, la décision de construire quelque chose de sérieux, digne du séjour du roi de France.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Les travaux durèrent jusqu'en 1220 sans compter toutes les retouches, ajouts, évidements, saccages, restaurations qui se poursuivent encore jusqu'à aujourd'hui.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    La dernière tempête n'a pas épargné l'édifice, mais il fait front et persiste à mirer sa silhouette dans le fleuve.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    * sources : http://www.francebalade.com/paris/ilecite.htm

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  • La Samaritaine : c'est pour 2018 !

    PARIS - Le Conseil d’État a validé ce vendredi 19 juin 2015, le projet de rénovation du célèbre grand magasin parisien La Samaritaine, dont le permis de construire avait été annulé par deux juridictions administratives, estimant que ce projet "ne méconnaissait pas" les règles du plan local d'urbanisme parisien.

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Les juges ont suivi l'avis du rapporteur public, qui avait demandé à la plus haute juridiction administrative "de laisser s'écrire, rue de Rivoli, une nouvelle page de l'histoire de l'architecture de Paris".

    Anne Hidalgo a salué cette décision dans un communiqué, affirmant qu'à "l’horizon 2018, tous les Parisiens et les visiteurs pourront profiter de ce nouveau lieu exceptionnel, qui associera commerces, hôtellerie, logements sociaux, crèche et bureaux."

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Pour le tribunal et la cour d'appel administrative, le projet architectural de restructuration de l'ancien magasin N°4 de La Samaritaine posait un problème d'intégration dans le tissu urbain existant.

    C'est sur la base de cette interprétation que le Conseil d’État a jugé le projet de rénovation de La Samaritaine conforme au droit.

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Le Conseil d’État avait été saisi par le groupe de luxe LVMH du milliardaire Bernard Arnault, propriétaire de La Samaritaine, qui lui demandait d'annuler les annulations de permis de construire prononcées par deux juridictions administratives.

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Le chantier de rénovation de l'ancien grand magasin, qui était bloqué depuis des mois, rue de Rivoli, dans le centre de Paris, va donc pourvoir reprendre, la décision de Conseil d’État étant sans appel.

    * sources : http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/19/la-samaritaine-grand-magasin-paris_n_7620856.html

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  • Chanson de la Seine de Jacques Prévert

    Chanson de la Seine de Jacques Prévert

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  • Paris Plages : Un peu d'histoire

    Paris Plages est une opération estivale menée par la mairie de Paris depuis 2002. Chaque année, entre juillet et la mi-août, sur 3,5 km, la voie sur berge rive droite de la Seine et la place de l'Hôtel-de-Ville ainsi que des sites annexes — comme le bassin de la Villette depuis 2007 — accueillent des activités ludiques et sportives, des plages de sable et d'herbe, des palmiers… La circulation automobile est interrompue sur cette portion de la voie rapide Georges-Pompidou pendant la durée de l'opération, de son installation à son démontage.

    Paris Plages : un peu d'histoire

    La ville européenne pionnière de ce genre d'opération a été Saint-Quentin (Aisne) dès 1996. Les difficultés sociales d'une partie des 60 000 habitants ont incité la municipalité à transformer la place de l'Hôtel de ville en plage avec sable, jeux et bassins. L'opération se poursuit chaque année depuis lors. Cependant, depuis 2002 et l'exemple médiatisé de Paris, de nombreuses villes françaises et capitales étrangères ont repris cette idée, comme Berlin, Bruxelles, Budapest, Prague ou Metz.

    Paris Plages : un peu d'histoire

    Origine du nom

    « Paris-Plage » est le nom proposé, en octobre 1874, par Hippolyte de Villemessant, directeur du Figaro comme nom de station balnéaire, à son ami Jean-Baptiste Daloz qui allait créer en 1882 une station dans le Pas-de-Calais.

    Paris Plages : un peu d'histoire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette station s'appela donc « Paris-Plage » jusqu'au 28 mars 1912 où elle obtint officiellement le statut de commune sous le nom de Le Touquet-Paris-Plage. Pour des raisons pratiques, cette station fut appelée couramment « Paris-Plage » jusqu'au milieu des années 1960, aujourd'hui encore ce nom est utilisé par les nordistes et amoureux de cette station.

    Paris Plages : un peu d'histoire

    D'après une note interne datée du 26 juillet 2006 confirmée officiellement le 16 octobre 2006, la ville de Paris a assigné la commune du Touquet-Paris-Plage devant le tribunal de grande instance de Paris, l'accusant de porter atteinte « à la notoriété de la marque et de l'évènement Paris-Plage organisé par la ville ». Elle réclamait deux fois la somme de 100 000 euros de dommages-intérêts en raison « du préjudice subi ». En 2008, la mairie de Paris négocie avec celle du Touquet et rebaptise sa manifestation « Paris-Plages ».

    Paris Plages : un peu d'histoire

    À l'origine de l'opération Paris Plages se trouve la majorité municipale socialiste et écologiste élue en 2001, avec à sa tête le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Celui-ci et sa majorité ont eu plusieurs objectifs :

    l'objectif principal est de donner l'occasion aux habitants de la région ne partant pas en vacances de profiter d'activités qui sont habituellement pratiquées sur les plages littorales ;
    la période de moindre activité économique estivale permet de couper la circulation sur un axe très emprunté de la capitale.

    Paris Plages : un peu d'histoire

     Paris Plages 2014 Du 19 juillet au 17 août 2014

    Paris Plages : un peu d'histoire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    * Sources : Wikipédia

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  • Une tour Eiffel à Paris Plages

    La tour Eiffel a son double à Paris-Plages, sur la voie Georges-Pompidou (Ier). Cette réplique, déjà exposée au pied de sa grande sœur le mois dernier, a été réalisée à partir de chaises bistro de la marque Fermob.

    Une tour Eiffel à Paris Plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce modèle, qui fête comme la tour Eiffel ses 125 ans, est connu dans le monde entier. Il équipe aussi bien le jardin du Luxembourg (V e) que Times Square à New York. Trois cent vingt-quatre chaises coquelicot -- comme les 324 m auxquels culmine l'original -- ont été nécessaires pour ériger cette réplique haute de 13 m, visible jusqu'à la fin de Paris-Plages, le 17 août.

    Une tour Eiffel à Paris Plages 

    La "tour Eiffel" face à la Conciergerie

    Une tour Eiffel à Paris Plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ils sont nombreux les touristes et les parisiens, à se faire prendre en photo devant cette copie du plus célèbre monument parisien installé à Paris Plages (en bas du quai de la Mégisserie) pendant 4 semaines. 

    Une tour Eiffel à Paris Plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Tour ne laisse personne indifférent.

    Une tour Eiffel à Paris Plages

    A Paris Plages, jusqu'au 17 août, quai de la Mégisserie, entre le Pont Neuf et le Pont au Change.

    Une tour Eiffel à Paris Plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On aperçoit derrière la "tour Eiffel" le Pont Neuf et au fond la vraie Dame de fer ! 

    * Sources : Paris.fr

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  • L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

    Le marché aux fleurs Reine-Elizabeth-II, anciennement marché aux fleurs et aux oiseaux Cité, est un marché spécialisé parisien.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     Le marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 sur l’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine. Il est entouré par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par la rue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     Il ne doit pas être confondu avec d'autres marchés aux fleurs de Paris, implantés dans d'autres secteurs touristiques de la capitale, celui de la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement et celui de la place des Ternes dans le 17e arrondissement, (des marchés qui de plus, l'un comme l'autre, ont des superficies plus réduites que celui de l'île de la Cité et n'ont pas comme lui d'activité de vente d'oiseaux).

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     La plus grande partie du marché aux fleurs s’abrite sous six pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

    La boucle formée par l'allée Célestin-Hennion en est la principale voie de desserte interne. Certaines des boutiques de fleurs sont quand à elles situées à l'extrémité septentrionale du marché, sur le trottoir nord du quai de la Corse, dans des locaux démontables accolés au parapet de pierre surplombant la Seine.
    Proposant une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes, mais aussi de certains articles de décoration, le marché aux fleurs est ouvert tous les jours de 8h à 19h.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

    Le marché aux oiseaux ouvre seulement le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     La reine Elizabeth II donne son nom au marché aux fleurs de l'Île de la Cité.

    Ce samedi 7 juin la reine d'Angleterre a conclu son séjour en France par une visite parmi les plus belles fleurs de Paris. Après s'être recueillie sur les plages de Normandie pour le 70e anniversaire du Débarquement en compagnie de François Hollande, Barack Obama, Vladimir Poutine et Angela Merkel, Elizabeth II est rentré à Paris pour rencontrer Anne Hidalgo.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     la reine s'est ainsi rendue dans un lieu bien connu du 4e arrondissement, le marché aux fleurs et aux oiseaux de l'Île de la Cité, rebaptisé pour l'occasion "Marché Elizabeth II". Entre marché couvert et découvert, ce lieu mythique de la capitale ouvert tous les jours est composé de petits pavillons d'époque 1900. Dans ses allées, des plantes, fleurs du monde entier, accessoires pour le jardinage mais aussi oiseaux le dimanche et petits animaux d'agrément.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     François Hollande, qui a offert vendredi soir un grand dîner en l'honneur de la souveraine au palais de l'Elysée, était à son côté pour le dévoilement de la plaque portant l'inscription "marché aux fleurs reine Elizabeth II".

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     C'est au cours de l'un de ses voyages, en 1948 que la future reine aurait découvert le marché aux fleurs et aux oiseaux de l'Île de la Cité. 

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     La reine Elisabeth aime la tranquillité et la beauté des jardins" explique Isabelle Rivere. Toutefois, c'est une chose d'admirer les fleurs, une autre de s'en occuper. La reine ne pratique pas vraiment le jardinage elle-même, "La reine aurait même dit que pour elle le jardinage se limite au seul arrachage de mauvaises herbes!" s'amuse Isabelle Rivere. Chez elle, Elizabeth II aime particulièrement se promener dans les jardins du Palais de Buckimgham.

    L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II

     La nouvelle plaque inaugurée le 7 juin 2014. (Les photos de la Reine d'Angleterre sont prises sur internet. Samedi matin j'avais d'autres obligations.)

    * Sources : http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/07/reine-elizabeth-marche-fleurs-ile-cite_n_5452806.html

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  • L'Île de la Cité : Les bouquinistes

    Par temps de pluie, quand la Seine est trouée de gouttes d'eau, il y a des centaines de boîtes étranges accrochées aux parapets des quais de Paris, des boîtes, les unes à côté des autres et qui peuvent intriguer ... Est-ce une installation artistique nouvelle, due à un émule de Christo, qui aurait décidé d'emballer les quais de Paris avec des coffres en bois vert, et non plus, comme jadis, le Pont-Neuf avec de la toile et des cordes ? En vérité, pour bien comprendre ce que font là ces curieuses boîtes vertes, il faut attendre le premier rayon de soleil. Alors, comme par enchantement, sur fond de Conciergerie, de Notre-Dame ou du Châtelet, voilà qu'elles s'ouvrent et se déplient, dévoilant des étalages bariolés, alignant des milliers de livres anciens, d'innombrables couvertures de brochés d'occasion, de multiples gravures, des vues offrant pêle-mêle le Paris du Moyen-Âge et d'autres plus récentes, des portraits photographiques de stars du cinéma des années 1950 à nos jours, ou encore des affiches de films... 

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     Les bouquinistes, propriétaires de ces boîtes magiques, sont là depuis des siècles, animant les trottoirs des quais, tout en faisant le bonheur des amoureux des livres comme des amateurs de clichés touristiques. 

    On en dénombre aujourd'hui 215, installés sur plus de trois kilomètres le long de la Seine et, depuis 1991 cet alignement de boîtes est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     Sur la rive droite, ces "libraires" se succèdent du pont Marie au quai du Louvre et, sur la rive gauche, du quai de la Tournelle au quai Voltaire. Ils exploitent plus de 900 boîtes dans lesquelles sont exposés 300 000 livres anciens et d'occasion, auxquels s'ajoutent un très grand nombre de revues, gravures, estampes, photos, timbres et cartes de collection.

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     Ensemble, ils représentent la plus grande librairie de France et la seule à ciel ouvert. Celle-ci est aussi, sans contestation possible, la plus belle de toutes, avec la Seine et l'enfilade de ses ponts en guise d'allée centrale et, de part et d'autre, des boîtes vertes remplies d'ouvrages comme autant d'étagères au pied des plus beaux monuments de Paris comme décor. 

    Eléments indissociables de la capitale, photographiés à longueur de journée et tout au long de l'année par les passants des quais.

    Mais qui sont ces bouquinistes ? Une saga ininterrompue : 

    Un arrêt royal du 27 juin 1577 assimilait déjà les petits marchants de livres d'occasion aux larrons et aux receleurs, mais dès l'année suivante, le bailly du Palais reconnaissait l'existence de dix colporteurs. C'est sur le Pont-Neuf, inauguré en juillet 1606, que débute véritablement l'histoire des bouquinistes. Et comme le rappelle leur revue annuelle " Le Parapet", le Pont-Neuf sera pendant près de trois siècles le champ de bataille des marchands de livres ambulants (colporteurs, libraires-forains et autres) contre les libraires-jurés et des pouvoirs royaux. 

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     Vers 1614, les libraires eurent le droit, moyennant une redevance annuelle, d'avoir des boutiques portatives sur le Pont-Neuf et les quais avoisinants. Mais neuf ans plus tard, à la demande des librairies traditionnelles, jalouses de ce commerce, un règlement qui interdit "à toutes personnes de n'avoir aucune boutique portative ni d'étaler aucun livre, principalement sur le Pont-Neuf". Décret de Mazarin, alors ministre de la Régente Anne d'Autriche.

    Les années passèrent. Timidement vers la fin du XVIIe siècles et au début du XVIIIe les bouquinistes réapparurent peu à peu sur le Pont-Neuf, sur les quais et dans les rues autour du pont Saint-Michel. Mais ils n'étaient pas encore au bout de leur peine ! Le 20 octobre 1721 fut promulgué un arrêt du roi Louis XV qui interdisait toute vente de livres neufs et d'occasion sur la voie publique, et de nombreux récalcitrants furent jetés en prison et en juillet 1756 tout commerce sur le Pont-Neuf fut interdit.

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     Il faut attendre le règne de Louis XVI pour que les marchands réinvestissent le Pont-Neuf et avec lui, la Place Dauphine. 

    C'est sous Napoléon 1er, qui ordonna la construction de quais le long de la Seine et l'élargissement de ceux qui existaient, que les bouquinistes se répandirent sur les parapets.

    Sous le Second Empire, les bouquinistes eurent la permission de mettre des boîtes remplies de livres à endroit fixe sur les parapets des quais de la rive gauche, et c'est à partir de cette époque que les services de l'Hôtel de Ville prirent en main la destinée des bouquinistes des quais de Paris. Les premières permissions de stationnement, délivrées et renouvelées chaque année aux bouquinistes datent du décret du 10 octobre 1859.

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     Le comportement des clients n'est pas le même qu'en librairie.

    Nombreux sont les clients qui discutent les prix - ce que personne ne fait en librairie - même pour des livres d'occasion. Sur les quais, les bouquinistes ont le sentiment d'être souvent perçus comme des clochards ! Bouquiniste est un vrai métier, même plus, une passion.

    L'Île de la Cité : Les bouquinistes

     * Sources : Les bouquinistes "Paris, de Lutèce à nos jours" N° 4

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  • L'Île de la Cité : Square du Vert-Galant (ex-Île aux Juifs) : Jacques de Molay

    Jacques de MOLAY, grand maître des Templiers mort sur le bûcher, à l’origine de la légende des ROIS MAUDITS

    Jacques de Molay, né entre 1244 et 1249 et mort le 18 mars 1314, fut le 23e et dernier grand maître de l'Ordre du Temple.

    Après avoir combattu en Terre sainte, il est élu à la tête de l’ordre en 1292. À cette date, l'ordre est en crise après la mort de nombreux frères et dignitaires lors de la chute des dernières positions des Etats latins d'Orient et de Saint-Jean-d'Acre en mai 1291. La défense de ces lieux étant la raison d'être des Templiers, leur réputation est affaiblie. Jacques de Molay consacre son magistère à réorganiser l'ordre en Orient et en Occident, à préparer la reconquête des lieux saints et à nouer des alliances solides en Europe.

    Jacques de Molay

    C'est dans cette dernière tâche qu'il échoue. En 1307 il est arrêté à Paris sur ordre de Philippe le Bel, qui accuse les Templiers d'hérésie et de pratiques obscènes. Après quelques hésitations, le pape Clément V et les autres souverains chrétiens ne le soutiennent pas. À la suite d'un procès peu équitable, Jacques de Molay est exécuté en mars 1314 sur un bûcher dressé sur l'île aux Juifs à Paris.

     

     

    A l’instant où furent arrêtés le grand maître et tous les chevaliers qui étaient avec lui dans le palais du Temple à Paris, le roi occupa ce palais et s’empara de leurs possessions et de leurs richesses. En arrêtant les autres chevaliers dans les diverses parties de la France, on saisit aussi leurs biens. Des inquisiteurs procédèrent aussitôt contre tous, les interrogèrent en les livrant aux tortures, et en les menaçant de les livrer. Partout, ou presque partout, ils arrachèrent au plus grand nombre des chevaliers l’aveu de quelques-uns des crimes honteux dont on les accusait et qui offensaient à la fois la nature, la religion et les mœurs : aux menaces on joignait des moyens de séduction pour obtenir les aveux qui devaient justifier les rigueurs des mesures employées.

    Philippe le Bel

     Le grand maître de l’Ordre du Temple avait toujours réclamé son jugement, que le pape s’était réservé personnellement ; mais le pontife, craignant la présence du grand maître, nomma trois commissaires pour le juger à Paris, ainsi que trois autres chefs de l’ordre. C’est donc seulement le 22 décembre 1312 que Clément V, de concert avec Philippe le Bel, appointa trois cardinaux français, Arnaud de Farges son neveu, Arnaud Novelli moine de Cîteaux, et Nicolas de Fréminville frère prêcheur, pour examiner ces grands chefs, qui naguère, pour se sauver eux-mêmes, avaient abandonné leurs frères. Ils étaient chargés d’entendre la dernière déposition de Jacques de Molay, et celle des trois chefs détenus avec lui, dont Geoffroy de Charnay. Que leur demandait-on ? De reconnaître la justice du double arrêt de condamnation, fondé sur la vérité des accusations imputées à l’Ordre des Templiers et conformes aux témoignages déjà nombreux recueillis par les tribunaux : c’eût été pour les deux souverains un triomphe éclatant et ils s’y attendaient.

    Le 18 mars 1314, les quatre chevaliers furent amenés au portail de Notre-Dame pour écouter leur sentence ; à savoir le « mur », la détention à perpétuité. Molay et Charnay avaient été soutenus jusque-là par l’assurance d’une délivrance prochaine, plusieurs fois promise : ils étaient en prison depuis sept ans ; ils refusèrent d’y rentrer désespérés. 

    Le soir du même jour, un échafaud se dressa, dans l’île de la Cité, en face du quai des Augustins. Les deux chevaliers, Molay et Charnay, montèrent sur le bûcher, que l’on alluma lentement, et ils furent brûlés à petit feu. 

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    Jacques de MOLAY, grand maître des Templiers mort sur le bûcher, à l’origine de la légende des ROIS MAUDITS

     Une légende affirmera plus tard que le grand maître du Temple se serait écrié : « Maudits ! Maudits ! vous serez tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races !… ». Tout le monde donna des larmes à un si tragique spectacle, et on prétend que des personnes dévotes recueillirent les cendres de ces dignes chevaliers. Si ces sortes de traditions ne sont pas toujours véritables, elles permettent du moins de croire que l’opinion publique, qui les accueillit, jugeait que les condamnés étaient innocents. Toute l’affaire s’explique par ce mot profond de Bossuet : « Ils avouèrent dans les tortures, mais ils nièrent dans les supplices ».

    Clément V succomba un mois (20 avril 1314) après l’exécution de Molay, d’une maladie affreuse ; Guillaume de Nogaret, qui avait supervisé l’arrestation des Templiers à travers toute la France en 1307, mourut le 27 avril 1314, empoisonné ; Philippe le Bel, à son tour, disparut quelques mois plus tard, le 29 novembre 1314 au cours d’une chasse au sanglier (il serait tombé de cheval).

    A sa mort, c’est son premier fils, Louis X le Hutin qui monte sur le trône. Mais il meurt deux ans plus tard, à l’âge de 26 ans, d’une fièvre qu’il aurait contractée en entrant dans une grotte dont la fraîcheur l’avait saisi après qu’il se fût trop échauffé à jouer à la paume. Son épouse, la reine Clémence, étant enceinte, Philippe le Long, frère de Louis, ne prit que le titre de régent : Clémence accoucha, le 15 novembre 1316, d’un fils auquel on donna le nom de Jean, et qui ne vécut que cinq jours (Jean Ier le Posthume).

     Philippe prit alors le titre de roi sous le nom de Philippe V ; mais ce ne fut pas sans contestation. Louis X avait eu de Marguerite, sa première femme, une fille, nommée Jeanne, héritière du royaume de Navarre : le duc de Bourgogne, son oncle, prétendait qu’elle devait hériter aussi du royaume de France ; et comme depuis Hugues Capet c’était la première fois que la couronne cessait d’être transmise directement du père au fils, pour remonter du neveu à l’oncle, on pouvait essayer d’opposer la coutume des pays où les femmes règnent aux coutumes des deux premières dynasties qui les excluaient du trône. Cette contestation fut solennellement jugée dans une assemblée tenue à Paris ; et l’on y approuva les anciens usages qui ont toujours eu force de loi, quoiqu’on n’en trouve le texte écrit nulle part, pas même dans la loi salique, qui ne contient pas un seul article relatif à la couronne. Philippe V régna six ans et mourut à 29 ans. C’est le dernier fils de Philippe le Bel, Charles IV, qui monta sur le trône en 1322 avant de mourir lui aussi six ans plus tard. Il était âgé de 33 ans.

    Ainsi, en l’espace de quatorze ans, les trois fils de Philippe le Bel, qui tenaient de leur père cette beauté mâle qui donne l’espoir d’une longue vie et d’une nombreuse postérité, montèrent sur le trône, et disparurent sans laisser d’héritiers. La couronne passa à une branche collatérale, dans la personne de Philippe de Valois, premier prince du sang ; mais comme la veuve du feu roi se trouvait enceinte, il ne prit que le titre de régent, jusqu’au jour où elle accoucha d’une fille. La loi salique, invoquée en 1316 par le second fils de Philippe le Bel pour s’emparer du trône, scellait en 1328 l’extinction de la dynastie capétienne.

    L'Île de la Cité : Square du Vert-Galant (ex-Île aux Juifs) : Jacques de Molay

     Plaque commémorative à l'entrée du Square du Vert-Galant, ex-Île aux Juifs. 

    L'Île de la Cité : Square du Vert-Galant (ex-Île aux Juifs) : Jacques de Molay

     C'est là, devant l'entrée que fût brûlé Jacques de Molay.

    * Sources : http://nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam.unblog.fr/2007/01/20/jacques-de-molay-grand-maitre-des-templiers-mort-sur-le-bucher-a-lorigine-de-la-legende-des-rois-maudits/

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  • Notre-Dame de Paris : In vino veritas

    Octobre 1793, la cathédrale fut pillée, son trésor fondu, ses cloches brisées. Toute la statuaire du portail disparut. 

    Les 28 rois de Juda, ancêtres du Christ que les sans-culottes prenaient pour les rois de France, furent tirés d'en bas par une corde et se fracassèrent sur le sol, enfonçant le pavé dans leur chute. 

    Rois de Juda 2

    Ils reposèrent là pendant trois ans, avant d'être vendus aux enchères en juin 1796 comme matériaux de construction.

    Notre-Dame fut mise en adjudication pour être démolie aux prix de 450 000 francs - quelques brouettes d'assignats - et achetée par le ci-devant Simon. Fort heureusement, le 9 Thermidor, en entraînant la chute de Robespierre, mis un terme aux tractations en cours, et la cathédrale fut " providentiellement " transformée en entrepôt pour barriques de vin !

    Un siècle plus tard, sous la Commune, Notre-Dame faillit bien, une fois encore, être détruite. Les communards empilèrent stalles, chaises, bancs et barrières au milieu de la nef et les arrosèrent de pétrole : une flammèche fut allumée, que les internes de l'Hôtel-Dieu purent éteindre " in extremis " avant que la cathédrale parisienne ne s'embrase, comme les Tuileries ou l'Hôtel de Ville. 

    Rois de Juda 1

    En 1977, par le plus grand des hasards, on a retrouvé à l'occasion de travaux les fameuses statues des rois de Juda sous forme de 364 morceaux soigneusement ensevelis dans la cour d'une banque, rue de la Chaussée-d'Antin. Depuis, elles sont exposées au musée de Cluny, tandis que leurs copies du XIXe siècle contemplent à leur place le parvis de Notre-Dame.

    * Sources : Les secrets de Paris.

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  • Buste de Carlo GOLDONI par Edouard FORTINI

    Square Jean-XXIII Paris 4ème

    Square Jean XXIII 1

    Auteur dramatique italien (1707-1793). Il a donné une forme nouvelle au théâtre comique italien en substituant aux farces de la commédia dell’Arte la comédie de moeurs :  La Locandiera (1753), Les querelles de Chioggia (1762)... Il gagne la France en 1762, adopté à la cour il enseigne l’italien aux princesses royales et nommé à la tête du Théâtre Italien à Paris, il écrit la plupart de ses pièces en français, il écrit en particulier Le Bourru Bienfaisant à l’occasion du mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette : la pièce est représentée à la Comédie-Française en 1771.

    Square Jean XXIII 3

    aussitot 

    Que J'ai vu 

    la France 

    je l'ai admirée 

    je l'ai aimée

    préface du bourru bienfaisant

    Square Jean XXIII 2

    * Source : Wikipédia

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  • Fontaine de la Vierge 

    La fontaine de la Vierge (ou fontaine de l'Archevêché, ou encore fontaine de Notre-Dame) est une fontaine située dans le 4e arrondissement de Paris.

    Fontaine Notre Dame de Paris 3

    La fontaine de la Vierge est placée dans le square Jean-XXIII, derrière le chevet de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle se situe au centre d'un parterre de pelouse.

    Fontaine Notre Dame de Paris 1

    La fontaine est un édifice de plan triangulaire, très élancé, d'une dizaine de mètres de haut. La base de la fontaine est constituée de trois faces, dont les angles sont bisautés, lui donnant l'aspect d'un hexagone irrégulier. Chacun des angles est occupé par la statue d'un archange, reposant chacun sur un petit piédestal d'où jaillit l'eau de la fontaine. La base est surmontée par 3 colonnes qui soutiennent une flèche dentelée.

    Fontaine Notre Dame de Paris 2

    Le centre des colonnes abrite une Vierge à l'Enfant, sculptée par Louis Merlieux, posée sur un pilier.

    La base de la fontaine repose dans une vasque à six côtés : trois de ces côtés, correspondant aux faces de la base, sont droits ; les trois autres, correspondant aux angles, sont semi-circulaires. La vasque repose elle-même sur un bassin hexagonal.
    La fontaine est créée par Alphonse Vigoureux en 1845, afin d'équiper le square Jean-XXIII, créé l'année précédente.

    Fontaine Notre Dame de Paris 4

    * Source : Wikipédia

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  • " La beauté des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple. " David Hume

    La photo du weekend 30 mars 2013

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