• Montmartre et ses moulins ...

    Sur la butte de Montmartre, on dénombrait environ une quinzaine de moulins en activité, dont seuls deux subsistent encore aujourd’hui !

    Montmartre est resté longtemps un village rural, organisé autour de son ancienne Abbaye et peuplé de paysans, d’artisans et de meuniers.

    Aux 17e et 18e siècles, de nombreux moulins dressaient leurs ailes sur la Butte. Les quinze moulins officiellement reconnus avaient presque tous été érigés sur la ligne de crête.

    Ces moulins ne servaient pas uniquement à moudre le blé, mais servaient aussi à presser les vendanges ou concasser les matériaux nécessaires aux manufactures. Ils représentaient aussi un but de promenade dominicale pour les Parisiens.

    Montmartre et ses moulins ...

     Le Moulin de la Galette.

    Montmartre et ses moulins ...

    Le Moulin de la Galette et le Blute-Fin.

    Montmartre et ses moulins ...

    Montmartre et ses moulins de Van Gogh

    Liste des anciens moulins de Montmartre et dates d’édification :

    Moulin du Palais – 1591 ; puis Moulin-Vieux-du-Palais – 1622
    Moulin de la Vieille-Tour – 1623
    Moulin de la Lancette – 1630
    Moulin du Palais – 1640
    Moulin de la Petite-Tour – 1647
    Moulin de-la-Fontaine-Saint-Denis – 1724
    Moulin-des-Près – 1725
    Moulin-Neuf – 1741
    Moulin de la Grande-Tour – XVIIIe
    Moulin du Palais – 1622 ; Moulin Bout-à-Fin – 1640 ; Moulin Blute-Fin – 1795
    Moulin des Brouillards ou Moulin-à-vin – XVIIe
    Moulin Chapon – 1717 ; puis Moulin Radet – 1667 et transferé en 1834.
    Moulin de la Turlure – 1770
    Moulin Radet – 1834

    Aujourd’hui il n’en subsiste que deux : Le Radet et le Blute-Fin, ce dernier tirant son nom du verbe « bluter » synonyme de tamiser.

    Montmartre et ses moulins ...

    Le Moulin Le Radet au dessus du restaurant "Le Moulin de la Galette".

    Voir mes articles : 

    Le Moulin Le Radet : ICI

    Le Moulin le Blute-Fin : ICI

    * Sources :  http://www.montmartre-guide.com/histoires_montmartre/les-moulins-butte/

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  • Montmartre : Cimetière Saint Vincent : Maurice Utrillo

    Maurice Utrillo né Maurice Valadon le 26 décembre 1883 à Paris 18e et mort le 5 novembre 1955 à Dax, est un peintre français de l'École de Paris.

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent : Maurice Utrillo

    Maurice Utrillo - 15 mai 1954

    Né un lendemain de Noël, 8, rue du Poteau à Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, Utrillo est un des rares peintres célèbres de Montmartre qui y soit né. Il est le fils de la peintre Suzanne Valadon (de son vrai nom Marie Clémentine Valadon) et d'un père inconnu. Ce n'est probablement pas le fils du peintre catalan Miguel Utrillo, un des amants de Suzanne Valadon, qui l'a néanmoins reconnu en 1891 et lui a donné son nom.

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent : Maurice Utrillo

    Photo du tournage du film «Si Paris m'était conté» (1955), où le peintre Maurice Utrillo et le poète Paul Fort jouent leur propre rôle sous les yeux de Sacha Guitry.   PHOTO : OFF

    Suzanne Valadon devint le modèle de Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir (qui l'appelait Maria), voire de Vincent van Gogh et de bien d'autres peintres montmartrois dont elle aurait été parfois la maîtresse. C'est en les observant qu'elle apprit à peindre et se lança dans ses premiers dessins (son fils était un de ses modèles préférés quand il acceptait de tenir la pose). On lui présenta le maître Edgar Degas qui lui apprit quelques techniques, l'encouragea à peindre et fut son premier acheteur.

    L'enfance de Maurice se déroule auprès de sa grand-mère, à qui sa mère l'a confié, villa Hochard à Pierrefitte-sur-Seine (actuelle Seine-Saint-Denis). À partir de l'âge de 18 ans, il fait plusieurs séjours à l'asile. Il sombre progressivement dans l'alcool, qui provoque chez lui de nombreux troubles (violence, démence). Ses études en sont affectées. Cependant, ses occupations thérapeutiques contribuent peut-être à révéler son génie. En tout cas, il reçoit les encouragements de sa mère lorsqu'elle pense découvrir en lui du talent.

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent : Maurice Utrillo

     

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent : Maurice Utrillo

    Il s'éteint le 5 novembre 1955 à l'hôtel Splendid de Dax où il est en cure avec sa femme. Il est enterré au cimetière Saint-Vincent de Montmartre à Paris, face au Lapin Agile.

     

    * Pour en savoir plus sur sa carrière c'est ici :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Utrillo

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  • Montmartre : Cimetière Saint Vincent     

    Ce petit cimetière, proche de la vigne de Montmartre, porte le nom du patron des vignerons, saint Vincent. Il est ouvert le 1er janvier 1831. On y dénombrait quelques 13000 sépultures en 1858.

    On ouvre alors un autre enclos funéraire au-delà des fortifications appelé en 1860, le cimetière de Saint Ouen Parisien. Saint Vincent n’accueillant plus que des concessions à perpétuité.

    Mais pendant le siège de 1870, face au grand nombre de décès,le cimetière est autorisé à recevoir des concessions temporaires et provisoirement en tranchées gratuites ou fosses communes réservées aux seuls indigents.

    De nos jours, la Ville de Paris ne pratique cette formule qu’au cimetière de Pantin Parisien. Saint Vincent est le second cimetière de la commune de Montmartre après la fermeture définitive de l’enclos Saint Pierre, dit du Calvaire, il occupe une surface de 5900 m2 et compte 920 concessions, toutes à perpétuité, réparties en 14 divisions assez petites pour que le visiteur les oublie.

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent

     

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent

     

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent

     

    Montmartre : Cimetière Saint Vincent

    Ce petit enclos est un havre de calme au milieu de la ville.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

    * Pour en savoir plus : http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=379

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  •  L'Elysée Montmartre

    L'Élysée Montmartre est une salle de spectacle parisienne située boulevard de Rochechouart, au cœur du quartier populaire de Montmartre.

    Ce site est desservi par la station de métro Anvers.

    L'Elysée Montmartre

    Ouverte en 1807, l'Élysée Montmartre est une salle de bal. On y pratique un nouveau style de danse : le quadrille naturaliste, ou cancan, exécuté notamment par Valentin le Désossé ou Grille d'Égout. L'établissement se compose alors de trois corps de bâtiment et d'un vaste jardin. Émile Zola décrit sa façade dans son roman L'Assommoir.

    Joseph Oller et Charles Zidler, ayant entendu parler du succès des quadrilles à l'Élysée Montmartre et qui veulent réconcilier la « bonne société » avec ce genre de spectacle, allèrent engager un grand nombre des artistes de l'Élysée Montmartre pour l'ouverture en octobre 1889 de leur nouvel établissement : le Moulin Rouge.

    Zidler remarque notamment La Goulue, qui deviendra l'une des plus célèbres danseuses de cabaret.

    L'Élysée Montmartre est aussi une source d'inspiration des peintres et artistes de la Butte (Toulouse-Lautrec y peindra de nombreux tableaux).

    La salle servira de décor au Masque de Maupassant et accueillera la 100e représentation de L'Assommoir d'Émile Zola en 1879. On y donne aussi des fêtes costumées comme le Bal des Quat'z'Arts.

    Puis la programmation musicale de l'Élysée Montmartre se diversifie et évolue. La salle accueille au XIXe siècle un des principaux clubs révolutionnaires (lieux de discussions où « utopistes et enragés » refont le monde).

    L'Elysée Montmartre

    Photo prise en 2012 (Petit Nikon Coolpix)

    En 1894, le jardin est supprimé pour faire place au Trianon-Concert. En 1897, l'Élysée-Montmartre est réaménagé par son nouveau propriétaire : on sépare le bal du caf'-conc. D'un côté, les tours de chants, les revues et autres poètes-chansonniers, et de l'autre, la danse et le patinage. Pour ce faire, l'architecte Édouard Niermans réutilise la structure du Pavillon de France édifié par Gustave Eiffel pour l'Exposition universelle de 1889.

    Après un incendie en 1900, la salle sera ornée de décorations modern-style et un décor rococo.

    L'Élysée Montmartre accueillera, à partir de 1949, des combats de boxe et de catch, puis on y joue des spectacles de striptease.

    La façade sur le boulevard de Rochechouart et son retour sur la rue de Steinkerque, ainsi que le décor de la salle du dancing font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4 mars 1988.

    L'Elysée Montmartre

    En 1989, la salle est reprise par la société Garance Productions. Elle accueille des concerts de rock, de reggae et notamment la finale du tremplin Emergenza avec le groupe Phases Cachées, vainqueur de la session 2010, qui représenta la France à la finale monde, ou encore Straightway, autre finaliste la même année. etc. Depuis 1995, on y programme tous les 15 jours Le Bal de l'Élysée-Montmartre animé par le GOLEM (« Grand Orchestre de L’Élysée Montmartre »), rendant ainsi la salle à sa vocation première. Entre 1998 et 2009, les artistes de la RD Congo se sont produits dans cette salle (Werrason, JB Mpiana, Koffi Olomidé, Ferre Gola et Fally Ipupa).

    L'Elysée Montmartre

    Malgré les contrôles en règle de la préfecture, un incendie d'origine électrique s'y déclare le 22 mars 2011 entraînant la fermeture de la salle.

     [ Le 22 mars 2011 vers 8 heures du matin, un incendie s'est déclaré dans la salle, qui était encore fermée à cette heure. 9 centres de secours, 18 engins et 72 sapeurs-pompiers ont été mobilisés a précisé un porte-parole des pompiers de Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un incendie d'origine accidentelle. Une femme de ménage aurait ouvert l'électricité sur un tableau électrique, ce qui provoqué un court-circuit sur l'installation et embrasé le bâtiment. L'incendie naissant, se propage à la scène. La bonne nouvelle sera qu'il n'y aura pas de victimes. L'incendie fût maîtrisé aux alentours de midi.]

    L'Elysée Montmartre

    (Photo internet)

    En 2014 la salle est rachetée par Julien Labrousse et son associé Abel Nahmias, des travaux sont entrepris et la réouverture est envisagée dans le courant de l'année 2016.

    La réouverture de la salle est prévue pour la mi-septembre 2016, et en tout état de cause le 15 octobre 2016 avec un concert de Ugly Kid Joe

    L'Elysée Montmartre aujourd'hui après les travaux : réouverture mi-septembre 2016

    L'Elysée Montmartre

     

    L'Elysée Montmartre

     

    L'Elysée Montmartre

     

    L'Elysée Montmartre

     

    L'Elysée Montmartre

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

    * Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lys%C3%A9e_Montmartre

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  •  Les Loups de la Butte 

    Les Loups de la Butte connaissent les combats les plus sanglants, notamment contre les Cœurs d’Acier de Saint-Ouen qui terrorisent la banlieue nord à cette époque.

    La conquête de quelques mètres supplémentaires de territoire comme la conquête des femmes des rivaux se voient violemment lavées par le sang.

    Les Loups de la Butte dominent tout le quartier de Montmartre, de la rue Marcadet à la Place du Tertre sans exception.

    Les Loups de la Butte

    Paris a toujours été une ville de voyous.

    Le début du XXème siècle est marqué par le règne des gangs des Apaches. Ces bandes rythment la vie de la capitale à travers un réseau d’arnaque de rue, de proxénétisme et d’escroqueries.

    Âgés de 15 à 25 ans, leurs membres se sont connus sur les bancs de l’école, de la maison de correction ou du bagne, et se réunis-sent autour de chefs, plus forts ou vétérans de prison.

    Au lendemain de la Grande Dépression, les jeunes ne sont vus qu’en tant que future masse de travail. Maltraités par l’éducation familiale et scolaire ou à l’usine, ils se radicalisent et développent une haine viscérale à l’encontre des bourgeois, des flics et du travail.

    Les Gars d’Charonne, Les Loups de la Butte, Les Monte-en-l’air des Batignolles et Les Costauds de la Villette seront les premiers à sortir du lot.

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  • Montmartre : Le Bateau-Lavoir

    Située sur la place Emile Goudeau, cette bâtisse en bois sans doute dénommée ainsi par dérision, ouvrait au rez-de-chaussée sur la place et débouchait trois étages plus bas dans la rue Garreau. 

    Montmartre : Le Bateau Lavoir

    Ce refuge mal chauffé, aux ateliers improvisés dans ce qui fut un temps une fabrique de pianos, fût à l’évidence le creuset de l’Art Moderne au début du 20ème siècle. Il fut surnommé plus tard par Max Jacob : le « laboratoire central de la peinture »

    Montmartre : Le Bateau Lavoir

    La « bande d’énergumènes » qui occupait cet ensemble d’ateliers, était souvent d’origine étrangère. Agés d’une vingtaine d’années, sans le sou, les occupants allaient pourtant mettre à mal les standards de la peinture classique, déjà malmenée par les impressionnistes quelques années auparavant. Parmi ces écrivains et artistes figuraient Apollinaire, Max Jacob, Mac Orlan, Modigliani, Van Dongen, Juan Gris… A son arrivée au Bateau Lavoir, Pablo Picasso révolutionna la peinture avec son célèbre tableau cubiste, peint en 1907: Les Demoiselles d’Avignon.

    Montmartre : Le Bateau Lavoir

    Picasso au Bateau-Lavoir en 1910.

    Malgré la misère du lieu, glacial en hiver et torride en été, Picasso écrivit : « Je sais que l’on reviendra au Bateau-Lavoir. C’est là que nous avons été vraiment heureux, nous étions considérés comme des peintres et non comme des bêtes curieuses. »

    Montmartre : Le Bateau Lavoir

    Photo de gauche: Façade du Bateau-Lavoir à Montmartre, la résidence et lieu de rencontre pour les écrivains et les peintres de l'époque. Nommé ainsi par Picasso et ses collègues parce que la façade du bâtiment a rappelé aux gens les laver bateaux amarrés le long de la Seine. Photo de droite: Modigliani, Picasso et l'écrivain et poète André Salmon, en face de Bateau-Lavoir dans les années 1910.

    Montmartre : Le Bateau-Lavoir

    Classé par André Malraux en 1969, le Bateau-Lavoir fut détruit par un incendie en 1970. Reconstruit en béton en 1978, il fut réaménagé en 25 ateliers attribués à de jeunes artistes qui y travaillent et créent le jour, sans y être logés.

    Montmartre : Le Bateau-Lavoir

    Le Bateau-Lavoir aujourd'hui ...

    Montmartre : Le Bateau-Lavoir

    * Sources : Personnelles et renseignements pris directement au "Bateau Lavoir". 

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  • Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    Fin XIXème, sur le versant nord de Montmartre, il existe un vaste terrain vague appelé le Maquis. De nombreuses baraques en bois ou en dur s'y sont peu à peu construites. Même si cela ressemble à un bidonville d'aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait le cas, car on y trouve aussi de petites fermes, des jardins et même un "château" (le Château des Brouillards) qui abrita la famille Renoir. Il y vit tout une population très typique du monde montmartrois de l'époque : chiffonniers et misérables, apaches, mais aussi bohèmes et artistes, peintres, marginaux de tout genre, etc. Il sera détruit en 1910 afin que soit percée l'avenue Junot. 

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    Nous pouvons apercevoir sur la droite de la photo, le "Bateau-lavoir" et des ateliers d'artistes.

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

     Derrière les Moulins - 29 mai 1904

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    Le Maquis en 1907 

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    L'Impasse Girardon - 10 juillet 1904 

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa LéandreLa Tour du Philosophe, l'Ancienne Ferme de Bray et le Moulin de la Galette.

    Le terrain argileux de la Butte, empêchait la construction d'immeubles ... Fin XIXe, on y construisit des maisons de bois, et l'endroit acquit très vite une mauvaise réputation.

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    "Sorte de vaste terrain vague en pente assez abrupte, le Maquis s'accrochait au flanc nord de la Butte dans une zone délimitée entre la rue Caulaincourt et le Moulin de la Galette. Diverses maisons en "dur" formaient comme un rempart à la partie basse du Maquis, le long de la courbe depuis l'immeuble du N° 42, construit en 1894, jusqu'à la place Constantin-Pecqueur, N° 6 et 4, construits en 1902.

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    A l'instar de la "Zone", cet espace non constructible situé au pied des fortifications tout autour de Paris, le Maquis était à l'origine une agglomération de fragiles petites baraques entourées de jardinets, où les plus modestes tentaient de cultiver un terrain glaiseux et instable. N'en attendant rien, car jugé inconstructible, les propriétaires de ce vaste terrain en avaient alors loué des parcelles à vil prix. 

    A partir des années 1890, cependant, certaines de ces installations furent remplacées par des constructions plus solides, créant ainsi un village fait de bric et de broc dont l'"architecture" paraissait bien aléatoire." 

    * Sources : "La vie secrète de Montmartre" de Philippe Mellot, éditions "omnibus"


    Villa Léandre

    La Villa Léandre est un endroit à part dans le 18e arrondissement de Paris. Située entre le 23 et le 27, avenue Junot, le calme de cette impasse, bordée de petites maisons au style anglo-saxon, étonne.

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    Endroit privilégié, au cœur de la Butte de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, la Villa Léandre est un lieu de calme, de discrétion, avec ses petites maisons et sa rue pavée. Elle semble hors 18e, hors Paris, hors du temps. Seuls les flashs des touristes viennent perturber cette tranquillité. Et de temps à autres, les flashs des photographes professionnels, qui apprécient particulièrement la petite impasse pour leurs séances photos. De nombreux réalisateurs de cinéma ont aussi choisi la Villa pour leurs tournages, profitant de ce cadre singulier.

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    « Jusqu’au XXe siècle, c’était le maquis ici, explique une habitante. Le terrain était sauvage, il y avait juste des petits chalets sur pilotis, sorte de bidonvilles à l’ancienne. C’était comme ça sur toute l’avenue Junot. Au bout de l’impasse, il y avait plusieurs moulins. » Durant la Seconde Guerre mondiale, l’impasse a été un lieu de tension, occupée à la fois par les soldats allemands et la résistance. « Je crois que les résistants logeaient au numéro huit, se souvient une habitante. Les Allemands eux, occupaient le numéro six. C’était un endroit un peu bizarre, un lieu de débauche. » 

    Montmartre : L'ancien Maquis et Villa Léandre

    Aujourd'hui, ce sont surtout des familles qui vivent Villa Léandre. Mais, selon une habitante, l'acteur Richard Berry habiterait toujours au numéro 2.

    "Les artistes qui choisissent de s'installer Villa Léandre le font pour le calme et la discrétion, souligne Béatrice Fromy-Markovitch, locataire au numéro 19 et Montmartroise depuis toujours. On ne les embête pas. Se sont des riverains comme les autres à qui l'ont dit bonjour le matin et que l'on voit tous les ans lors de la Fête des voisins."

    * En savoir plus : http://www.dixhuitinfo.com/societe/histoire/article/luxe-calme-et-volupte-a-la-villa

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  • Les vignes de Montmartre

    Visitez la Butte en automne et vous aurez le privilège d'assister aux fameuses vendanges de Montmartre. La culture de la vigne est fort ancienne sur la Butte. Bacchus y eut un temple. Les Abbesses possédaient un pressoir près de l'église Saint Pierre.

    Les vignes de Montmartre

     

    Les vignes de Montmartre

    A la fin du XVème siècle, ruinées par les guerres, les Dames de Montmartre sont contraintes de vendre leurs terrains. Vignerons et laboureurs s’installent donc et cultivent de beaux vignobles : le Sacalie, la célèbre Goutte d’Or, le Clos Berthaud, la Sauvageonne, la Vigne de Bel-Air.

    Les vignes de Montmartre

    En 1576, la bourgeoisie marchande mène une grande offensive pour réduire le nombre de tavernes dans la capitale : les vins sont notamment soumis à des droits d'octroi pour entrer dans Paris et l'habitude s'instaure de franchir les enceintes de la ville pour boire.

    Guinguettes et cabarets fleurissent alors sur la Butte au fil des ans.

    Les vignes de Montmartre

    Avec l’annexion de Montmartre à Paris en 1860, les vignobles disparaissent peu à peu. Gérard de Nerval veut en 1854 acheter la dernière vigne.
    En 1910, on peut encore voir deux treilles du vignoble de Montmartre rues Damrémont et Lepic.

    Les vignes de Montmartre

    En 1929, le peintre Francisque Poulbot et quelques amis écrivains et artistes sauvent de l'expansion immobilière un terrain municipal en y plantant quelques ceps de vignes. En 1933, on poursuit la plantation avec plus de trois mille plants de Thomery et trois plants de Morgon.

    Les vignes de Montmartre

    L’année suivante commence la traditionnelle fête des vendanges qui se poursuit chaque année. Sont invités des vedettes, les notables de Montmartre, mais aussi les délégations des provinces françaises,et les chevaliers du taste-vin de toutes régions.pour fêter "le Clos Montmartre" aujourd’hui seul vrai vignoble de Paris.

    Le produit des vendanges est vendu au profit du Comité de Bienfaisance de l’arrondissement.

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    * Sources : http://www.montmartre-guide.com/

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  • Montmartre : Le Mur des " Je t'aime"

    Le mur des je t’aime, œuvre imaginée par Frédéric Baron et Claire Kito, est un lieu incontournable pour les amoureux du monde entier se donnant rendez-vous à Paris, capitale du romantisme.
     
    Le mur, construit sur une surface de 40 m², est composé de 612 carreaux en lave émaillée, sur lesquels fleurissent 311 "je t’aime" en 250 langues.
     
    Les éclats de couleur rouge sur la fresque sont les morceaux d’un cœur brisé, symbole d’une humanité qui se déchire et que le mur tend à rassembler.
     
    Ce monument insolite et dédié à l’amour est érigé dans un square de la place des Abbesses, sur la butte Montmartre.
     

    Montmartre : Le Mur des " Je t'aime"

     

    Montmartre : Le Mur des " Je t'aime"

     

    Montmartre : Le Mur des " Je t'aime"

     

    Montmartre : Le Mur des " Je t'aime"

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  • "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

    7° Edition - Créé en 2010

    Programmation : 

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Du 18 mai au 26 juin 2016 s'est tenu aux Arènes de Montmartre "Le Printemps des Arts".

    Ce festival est destiné à faire connaitre au public français et international des nouvelles compagnies créées par de jeunes artistes issus des Écoles de Théâtre et des Conservatoires d'Arts Dramatique de la Région Ile-de-France.

    Lors de la cérémonie d'ouverture ont été présentés au public des extraits des spectacles programmés et la pièce "LES OISEAUX" d'Aristophane, pièce qui a longtemps été ovationnée dimanche en Sicile, qui a été présenté par les élèves de l'A.I.D.A.S , et à Tomblaine dans le cadre du festival "AUX ACTES CITOYENS!" par la compagnie la Carabela, formée par les élèves diplomés de l'A.I.D.A.S. "Le Printemps des Arts" représente aujourd'hui la plus importante manifestation culturelle dédiée à la promotion de jeunes compagnies de théatre. Le festival est organisé par l'A.I.D.A.S de Versailles en collaboration avec la ville de Paris et la mairie du XVIII arrondissement.

    Du 6 au 9 juin et du 24 et 25 juin 20h

    26 juin à 17h « Le Mariage de Figaro » d’après Beaumarchais

    Mise en scène Giuliano Bonanni, Compagnie Avanti !

    Quelques photos prises ce 26 juin 2016 : "Le Mariage de Figaro"

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

     

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

      

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

      

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

      

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

      

     "Le Printemps des Arts" : 42 jours de Théâtre aux Arènes de Montmartre

    Le site officiel : www.academie-spectacles.com/

    "Le Printemps des Arts" s'est terminé ce dimanche 26 juin 2016. Mais n'oubliez pas le "Festival Tréteaux Nomades 2016" qui se tiendra du 22 août au 4 septembre 2016 à 16 heures ... aux Arènes de Montmartre bien sûr !

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  • Le petit train de Montmartre

    Le Petit Train de Montmartre vous propose un circuit touristique commenté et en musique. La visite d'une durée de 35 minutes vous plongera au coeur de ce quartier plein de charme ! Vos enfants (vous aussi), apprécieront prendre le petit train et découvrir de superbes endroits de la capitale.

    Le petit train de Montmartre

    Une très belle balade à réaliser en famille, pendant laquelle vous ne vous fatiguerez pas, vous aurez juste à admirer !

    Dates et horaires

    Tous les jours de 1 h à 18 h (avec un intervalle de 30 minutes l’été et de 45 minutes l’hiver)
    Nocturne en été jusqu’à minuit.

    Le petit train de Montmartre

    Tarifs

    Circuit complet :
    Tarif adulte : 6€
    Tarif enfant (moins de 12 ans) : 4€
    Demi-circuit :
    Tarif adulte : 4€
    Tarif enfant (moins de 12 ans) : 3€

    Le petit train de Montmartre

    Circuits

    Place Blanche
    Le Moulin Rouge
    Cimetière de Montmartre
    La basilique du Sacré-Coeur
    Amphithéâtre / Arènes
    Eglise Saint-Pierre
    Place du Tertre
    Espace Dali
    Musée Montmartre
    Les Vignes de Montmartre
    Le Lapin Agile
    Cimetière Saint-Vincent
    Place Constantin Pecqueur
    La Halle et le Marché Saint-Pierre
    Anvers
    Place Blanche

    Le petit train de Montmartre

    * Sources : Office du Tourisme Montmartre

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • Montmartre : Le château d'eau du square Claude Charpentier

    A l'angle des rues Cortot et du Mont-Cenis un petit square rend hommage à Claude Charpentier (1909-1995) architecte, urbaniste et musicien.

    Le square Claude Charpentier se déploie abondamment arboré, catalpas, charmes, érables, sycomores et cerisiers, autour d'un singulier édifice. Haies de lauriers, massifs de fusains et de forsythias lui donneraient un charme presque classique de jardin parisien s'il n'était surmonté par la vertigineuse silhouette d'un château d'eau haut de 43 mètres, culminant à 175 mètres d'altitude et visible à des kilomètres à la ronde.

    Montmartre : Le château d'eau du square Claude Charpentier

    Parement de béton rehaussé de corniches à créneaux et d'arcades, Son style néo-byzantin rappelle l''esthétique du Sacré-Cœur. A l'origine, il est doté de deux cuves d'eau potable dans la partie supérieure de la tourelle, l'une de 360m3 et l'autre de 310m3. En 1938, une troisième cuve d'eau non potable d'une capacité 200m3 est ajoutée dans les parties inférieures de l'édifice.

    Montmartre : Le château d'eau du square Claude Charpentier

    Le château d'eau du square Claude Charpentier est aujourd'hui l'un des réservoirs principaux du quartier.

    Montmartre : Le château d'eau du square Claude Charpentier

    L'eau stockée est distribuée sur la partie haute de la butte. Il alimente en eau potable habitations, commerces et fontaines à boire situées à une altitude d'au moins 100 mètres tandis que l'eau non potable est destinée aux services municipaux, arrosage parcs et jardins, nettoyage rues et trottoirs.

    * Sources personnelles et internet. 

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  • Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    La basilique du Sacré-Cœur, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, dans le quartier de Clignancourt du 18e arrondissement de Paris, est un édifice religieux parisien majeur.

    La construction de cette église, monument à la fois politique et culturel, suit l'après-guerre de 1870. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le 24 juillet 1873 par l'Assemblée nationale de 1871. Elle s'inscrit dans le cadre d'un nouvel « ordre moral » faisant suite aux événements de la Commune de Paris, dont Montmartre fut un des hauts lieux.

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Avec près de onze millions de pèlerins et visiteurs par an, c'est le second monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    Depuis longtemps la colline de Montmartre a été un lieu de culte : paganisme gaulois supposé puis temples gallo-romains dédiés à Mercure et probablement à Mars ; culte chrétien après le martyre de l'évêque Denis au IIIe siècle, chapelle surmontant la crypte du martyrium de saint Denis, construction au XIIe siècle de l'église Saint-Pierre, parmi les plus anciennes de Paris, pour l’abbaye royale de Montmartre par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie.

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Le nom de la colline de Montmartre vient probablement du nom du lieu, Mons Martyrs (mont de Mars). L'église de Montmartre qui s'est substituée aux temples romains a été élevée en l'honneur des saints martyrs saint Denis, Rustique et Éleuthère décapités selon la légende sur la colline et dont une chapelle, située sur le flanc sud de la butte, devait commémorer le lieu traditionnel du supplice, en prenant le nom de Saint-Martyre.

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Le mont de Mars a donc pu être réinterprété vers le IXe siècle en Mont des Martyrs (Mons Martyrum), puis par dérivation populaire en « mont de martre », martre signifiant « martyr » en ancien français. La substitution toponymique du mont païen par le mont chrétien reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars et mont des Martyrs) est encore actuellement traditionnellement proposée. Il faudrait, « pour pouvoir trancher la question, savoir comment le peuple, dans son langage parlé, appelait cette colline avant le IXe siècle, puisque c'est à cette époque que les documents écrits enregistrèrent le changement de nom ».

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    La construction de la basilique du Sacré-Cœur est fréquemment associée aux événements de la Commune de Paris, et on trouve dans des documents officiels et des ouvrages d'universitaires, la thèse selon laquelle elle aurait été construite pour « expier les crimes des communards ».

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Le choix d'ériger la basilique sur la colline de Montmartre était hautement symbolique, car c'est là que débuta l'insurrection le 18 mars lorsque les troupes d'Adolphe Thiers viennent enlever à Paris les canons qui y étaient entreposés. Après la cérémonie de pose de la première pierre, Hubert Rohault de Fleury fit explicitement le lien:

    « Oui, c'est là où la Commune a commencé, là où ont été assassinés les généraux Clément-Thomas et Lecomte, que s'élèvera l'église du Sacré-Cœur ! Malgré nous, cette pensée ne pouvait nous quitter pendant la cérémonie dont on vient de lire les détails. Nous nous rappelions cette butte garnie de canons, sillonnée par des énergumènes avinés, habitée par une population qui paraissait hostile à toute idée religieuse et que la haine de l'Église semblait surtout animer. »

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    On ne trouve pas de mention de cette motivation dans le texte de loi voté par l'Assemblée Nationale, mais déjà à l'époque elle était dénoncée par l'opposition.

    La construction de la basilique du Sacré-Cœur et ses motivations exactes seront longuement débattues, à une époque où la laïcité prend une ampleur croissante en France.

    Le 16 juin 1875, le cardinal Guibert pose la première pierre (un marbre rose) de la basilique, non loin de l'ancien moulin de la galette, d'où le surnom donné à la basilique par le peuple de Montmartre, « Notre Dame de la Galette ».

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Des mois sont nécessaires afin de consolider les fondations : les galeries souterraines et les effondrements de terrain imposent la construction de 83 puits d'une profondeur de trente-trois mètres. Remplis de béton et reliés par des arcs, ils font office de pilier qui vont cherche la couche solide sous la glaise. Dès le 3 mars 1876, l'archevêque de Paris inaugure à côté des travaux une chapelle provisoire. En 1878 débute l'édification de la crypte et en 1881 celle de la basilique. L'intérieur de la nef est inauguré le 5 juin 1891. Les vitraux posés entre 1903 et 1920, sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et remplacés par des vitraux contemporains.

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Le campanile (clocher haut de 90 mètres) est terminé en 1912, mais il faut attendre 1914 pour que l'ensemble de la façade soit achevé. La consécration, initialement prévue le 17 octobre 1914, est reportée à cause de l'entrée en guerre. Elle a lieu le 16 octobre 1919, célébrée par le cardinal Vico, en présence du cardinal Amette, archevêque de Paris, et de nombreux évêques, dignitaires ecclésiastiques, membres du clergé, personnalités civiles et simples fidèles. L'église est alors érigée en basilique mineure.

    Montmartre : La Basilique du Sacré-Coeur

    Le bâtiment est officiellement achevé en 1923 avec la finition de la décoration intérieure, notamment les mosaïques de l'abside. Les années 1930 voient le début de la construction des annexes, sacristie, bureaux et dortoir pour accueillir les pèlerins.

    * Pour en savoir plus sur la Basilique du Sacré-Coeur (article qui serait bien trop long) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_du_Sacr%C3%A9-C%C5%93ur_de_Montmartre 

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  • Montmartre : vues sur Paris 

    Depuis le parvis de la Basilique du Sacré-Coeur, la vue est tout simplement extraordinaire. Vous dominerez les toits de Paris qui paraissent s’étendre à l’infini.

    Sachez cependant que l’endroit est très souvent bondé. Pour profiter au maximum de la vue assis sur les marches du parvis, privilégiez les heures creuses.

    Montmartre : vues sur Paris

     

    Montmartre : vues sur Paris

     On reconnait le Centre Georges Pompidou ... 

    Montmartre : vues sur Paris

    La tour Montparnasse ...   

    Montmartre : vues sur Paris

    Tout au fond à gauche, on aperçoit la tour hertzienne TDF site Romainville ... c'est chez moi !

    Montmartre : vues sur ParisBeaucoup de monde pour voir Paris d'en haut ... 

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  • Montmartre : Le Funiculaire 

    Le funiculaire vous évite de monter plus de 220 marches !

    Le funiculaire de Montmartre a été ouvert en juillet 1900. Il a été entièrement rénové deux fois, une fois en 1935 et plus récemment en 1991. Il est long de cent huit mètres, il permet de gravir les trente-six mètres de dénivelé en moins d'une minute trente ! 

    Montmartre : Le Funiculaire

     

    Montmartre : Le Funiculaire

    Le funiculaire est géré par la RATP. Il a transporté plus de trois millions et demi de voyageurs en 2011 et environ 3 152 786 en 2013.

    Montmartre : Le Funiculaire

    Depuis 1991 un ascenseur incliné automatique, comprenant deux cabines, permet de monter au sommet de la Butte Montmartre ainsi qu'à la basilique du Sacré-Coeur.

    Montmartre : Le Funiculaire

    Le funiculaire est ouvert sept jours sur sept, de 6 heures à 0 h 45. Les tarifs ? comme dans le métro, un ticket ou votre pass'Navigo !

    Montmartre : Le Funiculaire

    Implanté entre les places Saint-Pierre et Suzanne Valadon pour la station basse, et la rue du Cardinal-Dubois pour la station haute, il longe la rue Foyatier qui n'est en fait constituée que d'un escalier de plus de deux cent vingt marches.

    Montmartre : Le Funiculaire

    Photo prise de l'intérieur de la cabine montante.

    Construit par Akros (société reprise par Pomagalski), le nouveau funiculaire à traction électrique, mis en service le 1er juin 1991, est équipé de deux cabines indépendantes offrant soixante places

    Sa capacité est de deux mille voyageurs par heure et par sens ! 

    Montmartre : Le Funiculaire

    Les stations à l'architecture transparente sont dues à l'architecte François Deslaugiers, tandis que les cabines nouvelles, qui se caractérisent par l'importance des parties vitrées, ont été dessinées par le stylicien Roger Tallon, qui a également dessiné les rames du TGV Atlantique et les rames de métro sur pneumatiques MP 89.

    Montmartre : Le Funiculaire

    Le toit des cabines est en partie vitré, ce qui permet d'admirer au cours du trajet la basilique de Montmartre ou le panorama offert sur Paris.

    * Certaines photos sont prises à travers les vitres de la gare du funiculaire, d'où les reflets.

    * Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

    * Si vous voulez en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Funiculaire_de_Montmartre

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  • Montmartre : La fontaine des Innocents de Emile Derré - Square Louise Michel

    Le square Louise Michel est un square du 18e arrondissement de Paris.

    Créé en 1927, le square s'étend sur 23 737 m2 au pied de la basilique du Sacré-Cœur. Le relief ainsi que la basilique en surplomb ont permis à l'architecte de composer le jardin autour d'un grand escalier conduisant de la place Saint-Pierre à la basilique. Auparavant, le lieu s'est appelé square Saint-Pierre puis square Willette.

    Ce n'est qu'en 2004 que le square sera rebaptisé du nom de Louise Michel, figure majeure de la Commune de Paris.

    Montmartre : La fontaine des Innocents de Emile Derré - Square Louise Michel

    Cette jolie fontaine est bien cachée, faut vraiment le savoir qu'elle se trouve là. Derrière elle, on aperçoit la gare du funiculaire. Son eau n'est hélas pas potable.

    Montmartre : La fontaine des Innocents de Emile Derré - Square Louise Michel

     A l'origine, elle n'avait pas de nom. Mais ce nom de "Fontaine des Innocents" lui va à ravir, il n'y a rien de plus innocent que ce bébé, qui dans les bras de sa mère se soulage, entouré d'enfants rieurs (peut être ses frères et soeurs).

    Montmartre : La fontaine des Innocents de Emile Derré - Square Louise Michel

    Elle porte gravée dans la pierre une phrase de Rabelais : "Mieux est de ris que de larmes escrire". 

    Montmartre : La fontaine des Innocents de Emile Derré - Square Louise Michel

    Emile Derré, militant politique anarchiste et dreyfusard, a sculpté plusieurs statues de Louise Michel dont il partageait les idées révolutionnaires. Il ignorait lorsqu'il exécuta cette fontaine (1906) que celle-ci serait placée dans un square qui allait porter (1927) le nom d'Adolphe Léon Willette dont les idées étaient diamétralement opposées aux siennes. 

    Montmartre : La fontaine des Innocents de Emile Derré - Square Louise Michel

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

    * Sources : Wikipédia et sources personnelles.

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